Rendre visible l’invisible Parce que l’on parle ici de l’invisible qui détermine notre destin, il est important de lui donner une forme de visibilité. Le danger réside dans l’incapacité du cerveau à dissocier l’importance de la menace de la taille du danger. Il a fallu du temps pour que le microbe soit pris en compte par les individus. Le parti ici est de jouer la transparence. Celle qui semble dévoiler l’ensemble mais qui laisse libre cours à la superposition des contenus mêlant les plateaux tout en donnant à voir chaque sujet dans son entièreté. Fusion sans confusion. La surface du premier niveau est divisée en deux parties, traitée de la même manière en termes de scénographie mais le parcours impose entre les deux le passage par la mezzanine. Les 3 parties reprennent la subdivision thématique du cahier des charges. Le premier niveau est constitué de structures métalliques en aluminium et de parois en plastique suspendues rappelant un site protégé contre le risque bactériologique. En entrant dans la salle principale, on est frappé par la luminosité. Si la salle est noire de l’extérieur, elle est très blanche à l’intérieur. Lino banc au sol, angle mur/sol arrondis, murs de vinyle blanc et faux plafond en
croque-feu blanc. En sortant de la salle des robots, une salle plus sombre présente des alignements écrans sur une table en quinconce. C’est la salle destinée à l’accueil des groupes, les scolaires ont ainsi accès aux différents programme on line ou off line qui traitent du sujet de l’épidémie. Construits sur la base de robots industriels destinés à la traction de chariot tels qu’on les trouve dans certains hôpitaux modernes (cf. CHU d’Arras), les robots de l’exposition sont destinés au dialogue avec le public. Ils viennent naturellement vers le visiteur et, grâce à un écran tactile et un dispositif de contact, ils apportent en milieu « hautement sécurisé » les informations critiques sur l’épidémie. Métaphore du contact contaminant, le fait de poser la main sur le devant du robot permet de prendre en compte les données RFID et de produire un contenu personnalisé. Le robot sait alors quelles sont les données ignorées du visiteur et peut adapter le contenu qu’il propose. Ces robots permettent aussi de faire parler des scientifiques dont le visage, à hauteur d’homme, semblera dialoguer avec le visiteur. Les visiteurs circulent avec un bracelet RFID qui leur permet d’avoir un retour personnalisé. La contamination par l’information Le traitement par la connaissance |
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