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Un événement de télévirtualité
par Maurice Benayoun,
Une création musicale par Martin Matalon
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Une première mondiale de télévirtualité
Du 19 au 24 septembre 1995
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Le Tunnel sous l'Atlantique
est une oeuvre expérimentale de télévirtualité
permettant à des utilisateurs situés de chaque côté
de l'Océan Atlantique, Paris et Montréal, d'interagir
et de se rencontrer dans un espace virtuel qu'ils auront contribuer
à créer. L'ensemble du projet est réalisé
par Maurice Benayoun. |
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Deux personnes pénètrent aux deux extrémités
d'un tunnel virtuel reliant le
Musée d'Art Contemporain de Montréal au Centre Georges
Pompidou de Paris. Progressivement, au fil de leur avancée
l'un vers l'autre, la surface du couloir qu'ils creusent révèle
l'équivalent de strates géologiques transformées
ici en strates iconographiques. Ces découvertes alimentent
le dialogue entre les deux protagonistes. Une partie complémentaire
d'une même composition musicale correspond également
à chaque participant. Enfin, de chaque côté
de l'Océan, un groupe de spectateurs assiste sur un écran
géant à la progression et aux échanges des
deux explorateurs. |
La liberté d'exploration
est une des caractéristiques majeure du Tunnel sous l'Atlantique.
Les tunnels crées sont susceptibles d'évoluer dans
toutes les directions, en montant ou en descendant, à gauche
ou à droite et quel que soit l'angle de rotation. Les utilisateurs
pourront ainsi rechercher des fragments d'images dont ils n'auront
aperçu que certains détails. Nous avons donc ici clairement
affaire à une relation interactive qui dépasse le stade de
la simple arborescence. |
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Le Tunnel sous l'Atlantique
atteint ce degré supérieur d'interactivité
grâce à un programme « superviseur » qui a pour tâche
de gérer les comportements plus ou moins chaotiques des utilisateurs
au fur et à mesure de leur recherche et de leurs intérêts.
A cette fin, le système doit administrer trois types différents
de données transmises dans les deux sens entre Paris et Montréal
: les coordonnées spatiales et l'orientation de chaque explorateur,
le son du dialogue et les commentaires de chacun puis, finalement
l'image du visage des deux protagonistes lorsqu'ils se rencontrent
(environ 5 images basse résolution par seconde). |
Le Tunnel utilise, de chaque
côté de l'Atlantique : une station ONYX SGI, une stations
Indy, une caméra digitale SGI, un projecteur Sharp, une ligne
Numeris et un système de sonorisation quadraphonique. |
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Une commande publique de la Délégation aux Arts
Plastiques du Ministère de la Culture.
Une coproduction
Z-A / IRCAM / Mission Recherche et Technologies du Ministère
de la Culture / Centre Georges Pompidou.
Un projet commun ISEA 1995, Montréal.
Production Canada : ZONE Production.
Développement informatique : Patrick Bouchaud (SGI),
Tristan Lorach,
David Nahon (ZA)
Avec le concours de SGI et Canon France.
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