Diffraction

Diffraction

Artiste : Tomek Jarolim
Date : 2012
Musée d’exposition : La Gaité Lyrique
Œuvre : Diffraction
Production : Fabfest en partenariat avec l’école Nationale des arts décoratifs

Diffraction est une installation lumineuse interactive mise en place spécialement à l’occasion de la Fabfest qui s’est tenue à la Gaité Lyrique les trois premiers jours du mois d’Avril 2012, dont le créateur est l’artiste Tomek Jarolim.
En effet cet artiste plasticien, designer d’interactions et graphiste, originaire d’Aix en Provence, issu de l’Ecole supérieur d’art, développe des dispositifs artistiques personnels innovants orientés vers les arts numériques, mais aussi des projets collectifs et des spectacles vivants.

Les installations de Tomek Jarolim pose un questionnement autour du positionnement du corps dans l’espace, et interroge le regard du spectateur qu’il invite à l’observation.

En effet L’artiste nous propose de nous immerger dans un environnement lumineux et onirique, laissant apparaitre des formes colorées organiques au travers de plusieurs installations lumineuses.

On retrouve ces installations à l’entrée des escaliers du musée, ainsi qu’au milieu de la pièce ou siège un autre de ses dispositif lumineux nommé « fermez les yeux ». Ces lumières décoratives laissent apparaitre l’ensemble des couleurs constituant la lumière blanche et ce grâce au projecteur lumineux tricolores perchés au plafond.

L’ensemble du projet diffraction, s’organise dans l’espace de la gaité de façon à créer une ambiance lumineuse et esthétisante, laissant éventuellement penser qu’il s’agit d’un fil conducteur entre chaque œuvre de l’exposition dont la thématique est « le futur est maintenant ».

On ne peut toutefois pas « contempler » cette œuvre en tant que tel. Sa dimension exclusivement statique la relègue à un plan  purement décoratif.

Toutefois c’est une œuvre qui vu en complément de l’œuvre « fermez les yeux » permet de se questionner sur l’éclairage en tant que média vecteur d’émotions et de constater  son impact sur l’humeur.

La discrétion de cette scénographie finement pensée et mise en œuvre, invite le spectateur à poser un autre regard sur la lumière, à prendre  le temps de l’observer dans une perspective différente du simple éclairage, et à l’élever à un nouvel état de beau.

RABAHI Lilia

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