Christiaan Zwanikken, « Scorched Earth » : un monde post-humain

Christiaan Zwanikken, « Scorched Earth » : un monde post-humain

« Scorched Earth » est un paysage interactif post-apocalyptique, composé de métaux et de minerais, extraits d’une mine de cuivre toxique et abandonnée. Le visiteur est immergé dans l’installation qui régit à sa présence alors que toute trace humaine a disparu. Un sentiment troublant, à la fois angoissant et fascinant.

Le monde que l’on connaît aujourd’hui n’existe plus ; il est remplacé par une vision sortie de Mad Max. C’est un monde sans humains, sans animaux, sans végétation : un monde où les êtres vivants n’existent plus et qui, pourtant, n’est ni totalement mort ni vraiment vivant.

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Hiroaki Humeda, « Haptic Installation Version » : expérimenter la lumière

Hiroaki Humeda, « Haptic Installation Version » : expérimenter la lumière

La lumière occupe une place essentielle dans l’art du chorégraphe japonais Hiroaki Umeda : il la travaille comme un moyen de transmettre la danse. Dans Haptic Installation Version (2010), une installation visuelle et sonore présentée du 10 au 20 mars 2011 au festival d’art numérique EXIT 2011, l’artiste propose d’expérimenter une sensation physique : « sentir la lumière les yeux fermés ».

En tant que chorégraphe, Hiroaki Umeda a constaté le rôle décisif de la lumière dans la création de ses spectacles de danse. Pour transmettre sa fascination au public, il a souhaité « travailler la lumière comme une sensation physique » autour du concept qu’il nomme le « toucher de la lumière ».

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Bertrand Lamarche, « Réplique » : du cinétique à l’organique

Bertrand Lamarche, « Réplique » : du cinétique à l’organique

Bertrand Lamarche, né en France en 1966, interroge à travers des sculptures, performances, photographies ou installations les relations entre mouvement, son et lumière, et particulièrement la manière dont ces phénomènes s’inscrivent dans la ville et dans le temps. La réaction du public à ces stimuli physiques ou visuels est souvent intégrée au cœur même du dispositif. Pour le Festival EXIT 2011, il présente Réplique, une installation créée en 2008 et présentée à la FIAC 2010. Lire l’article

Christiaan Zwanikken, « The Good, The Bad and The Ugly » : une œuvre bio-technologique

Christiaan Zwanikken, « The Good, The Bad and The Ugly » : une œuvre bio-technologique

Artiste néerlandais né en 1967, Christiaan Zwanikken réalise des installations qui animent des crânes, des squelettes ou des animaux naturalisés, à l’aide d’un mécanisme commandé par ordinateur. Avec The Good, The Bad and The Ugly, il offre une vision « paranoïaque » du monde contemporain à travers un zoo futuriste miniature, composé de trois êtres hybrides, mi-animaux mi-machines, fusion de matériaux organiques avec la technologie interactive.

Présenté dans le cadre du Festival EXIT 2011, The Good, The Bad and The Ugly (Le Bon, la Brute et le Truand) met en scène des êtres sombres, instables, à la fois drôles et effrayants, qui associent des parties de corps d’animaux naturalisés (tête d’oiseaux, ailes) avec des éléments mécaniques. Les appareils ne fonctionnent pas, ils « se comportent eux-mêmes », imprévisibles car assistés par ordinateur, pour les rendre « plus naturels, curieusement familiers », précise l’artiste.
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Stelarc : Body Art numérique

La troisième oreille : une ouïe pour le web

Artiste australien né en 1946, Stelarc réalise des performances d’art corporel numérique. Considérant son corps comme un champ d’expérimentations, il l’abandonne à la technologie, ajoutant des prothèses contrôlées par ordinateur, transformant son corps en hybride aux pouvoirs élargis par la technique.

Considéré comme « un artiste post-humain », Stelarc questionne la relation homme-machine en incarnant un homme bionique, le « cyborg » de la société post-industrielle. Deux œuvres à découvrir : Ping Body et la troisième oreille.
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Martin Le Chevallier, « Vigilance 1.0 » : un jeu de vidéo-surveillance

Ivresse sur la voie publique : + 2 pts

Du 10 au 20 mars 2011, la Maison des arts de Créteil organisait un festival d’art numérique, EXIT 2011. Vingt-deux artistes ont décliné le thème de la paranoïa dans la société contemporaine. Installations, projections, dispositifs sonores et audiovisuels, usage d’organismes vivants… placèrent le visiteur en position d’expérimenter. Ce sont en effet l’expérience, l’impression, la sensation qui ont primé pour une prise de conscience des dérives et des excès d’un monde interconnecté où tout est enregistré.

Dans « Vigilance 1.0 », jeu de vidéosurveillance téléchargeable gratuitement sur son site web, Martin Le Chevallier met en scène un dispositif de contrôle social. Son objectif : la délation.

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