Open Dump

2006-12-17

In Touch [Listen, I’m Here (2)]

Enregistré dans : interactive installation, evolution, light, sound and music, installation — moben @ 3.35 pm

Evolution of Listen I’m here

In Touch

Two laser beams meet in a cloud of steam, at the very centre of the space when two people calling the same pre-determined phone number are connected together.

When anybody, from the physical space, cuts the line of the beam, the communication is interrupted.

2006-12-04

Art After Museum (AME) 1993

Enregistré dans : interactive installation, come back, installation — moben @ 11.19 pm

Mon premier projet touchant au virtuel était la proposition d’un musée d’après le musée (l’Après Musée explorable, AME). Un lieu d’exposition, un espace d’être pour ce qui n’a pas de raison d’être dans l’espace physique.

Ce projet prend avec le temps – il date de 1993 - une signification accrue comme si l’histoire lui donnait raison. Un espace où chaque donnée refuserait de l’être. Qu’est-ce qu’un travail in situ, si les contraintes de la physique, de l’immobilier, de la matière, les contraintes sociales comme les contingences esthétiques, les expectations sensorielles comme les clichés fantasmatiques étaient dé-jouables?

Découvrant combien il était difficile de rendre intelligibles les propositions qui ne sont pas nécessairement fondées sur la répétition, de l’ordre de celles qui s’efforceraient de réinventer non pas la forme mais le contexte, non pas le langage mais l’air qui permet de propager son expression, AME est de cet ordre qui présuppose qu’il faille créer le contexte pour prendre d’autres formes, pour exprimer encore la même incapacité à formuler définitivement.

Le contexte pour dire la situation.

La situation pour dire la fusion/confusion entre la représentation et l’exercice illicite, non autorisé, de l’existence, qui renforce son autonomie en découvrant l’ampleur de ses limites.

AME est un projet que je dépose maintenant dans le Dump parce qu’il est suffisamment à point (mûr) pour que sa mise en œuvre infiltre les pratiques sans que son nom n’ait à faire le chemin.

Le projet initial en français

The original project in English

2006-12-02

Art Beat (2)

Evolution of Art Beat

Another way to materialise the synchronisation of participants’ metabolism is to activate a magnetic field and make it visible like Sabrina Raaf’s ferrofluid sculptures.

Art Beat 2

Art Beat

So many interactive works are using signals coming from inside as a meaningful/meaningless source of image and sound effects. Let’s try another collective experience!

Art Beat

People are seated in circle around a big subwoofer speaker a finger plugged inside a heart beat detector. The combined rhythms of the 7 participants should, when synchronised, make the light ball float in the middle of the space by the pressure of air propelled by the speaker. Amazing how we can drive our inside body more or less consciously.

2006-11-30

Listen, I’m here!

Enregistré dans : interactive installation, Net, light, sound and music, installation — moben @ 8.22 pm

At the very centre of the white box, a dot of light, floating.
The intersection of 2 laser beams.

I'm here!

A continuous sound made of thousands of voices coming from real time or pre-recorded phone conversions. Something close to white noise but different enough to make the audience feel the origin of the sound.
When visitors cut one of the beams, the sound stops.

I'm here! now

Everything happens as if the contact of the two beams would make the whole communication process possible.

Stolen Life

Enregistré dans : interactive installation, light, installation — moben @ 9.40 am

Deux concepts marquent la création du XXième siècle dont la portée métaphysique n’aura échappé à personne malgré leur éloignement apparent :
L’idée que le regardeur fait le tableau et l’idée que la vie d’une représentation puisse dépendre de son propriétaire (le Tamagotchi)

Les deux trahissent le fait que les représentations peuvent, par nature ou par construction, partager avec le monde qu’elles représentent une propriété fondamentale qui constitue la base d’un grand paradoxe métaphysique: notre incapacité totale à changer durablement l’ordre des choses et le sentiment d’infinie responsabilité qui nous habite. Les deux convergent vers l’idée que le monde existerait pour nous et par nous comme pour conjurer le fait qu’il n’en est probablement rien.

Je propose un dispositif qui nous donne la possibilité d’agir par défaut:
Deux salles contigües séparées par une ouverture rectangulaire, fenêtre et tableau. L’une est l’espace du public, plongé dans le noir. L’autre, inaccessible au public, est éclairée - comme dans les tunnels d’autoroute et une installation d’Olafur Eliasson - par de la lumière au sodium dont le spectre très étroit ne nous permet pas de distinguer les couleurs. Dans cette pièce un petit arbre planté. Il ne saurait se satisfaire d’une lumière si indigente en rayonnement.

Stolen LIfe

Le dispositif de survie

Le dispositif d’observation

L’image
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