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13 septembre 2008

La Station bleue

Enregistré dans : light, architecture, curating — moben @ 1:00

Franklin Roosevelt

Paris, métro ligne 1. La station Franklin Roosevelt est en travaux sous les Champs Élysées. Considérée par beaucoup, lors de sa rénovation dans les années cinquante, comme la plus belle station du monde, elle était avec le temps devenue le témoignage le plus authentique de la capacité de la modernité à atteindre la désuétude la plus accomplie.

En 1999, avec Jean Nouvel, nous avions gagné le concours architectural pour sa renaissance. A l’époque nous avons conçu la Station Bleue. La station entière transformée en un monochrome IKB. Tout était bleu, y compris le carrelage « métro », le sol, le mobilier mais aussi la lumière éclairant la voie, le cœur mal-aimé des stations.
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3 septembre 2008

Stylus

Enregistré dans : interactive installation, urban art, light — moben @ 10:47

Stylus JO 2

Les J .O. se sont achevés à Pékin. Il me revient que lors de la candidature de Paris pour les J.O. Xavier Luccioni m’a proposé de participer à un concours pour le « signal ». Cet objet, sculpture ou architecture, devait signifier et signaler la présence de l’idéal olympique sur le territoire parisien.

Stylus JO 1

Nous avons proposé une sculpture dont la forme élancée semblait, telle une rémanence balistique, achever le mouvement d’un pro-jet de Pekin à Paris. Plantés dans le sol du site choisi, 5 stylets en fibre de carbone, permettaient à tous, champions ou spectateurs, sur place ou en ligne, d’écrire sur le ciel de Paris.

Stylus JO3

Le jeu de câbles commandés à distance permettait de guider la pointe lumineuse dont la rémanence laissait sur la camera une trace certes éphémère mais lisible.

Stylus JO 4

Réinjecter le mot dans l’épreuve qui n’a conservé qu’un simulacre médiatique des idéaux pragmatiques de nos ancêtres (notamment que tout combat cesse durant les jeux, du Tibet en Ossétie), semble maintenant un geste dérisoire. Mais l’idée que les mots continuent de s’envoler permet au projet de survivre à sa fonction initiale.

15 février 2007

Kub’ll

Enregistré dans : object, light, design — moben @ 11:04

Kub'll

J’avais besoin d’une petite lampe orientable. Pourquoi pas comme çà ? Façon boîte de vitesses modulaire.

En fait j’aimerais qu’elle me donne aussi l’heure, donc ce serait un réveil avec une radio intégrée, il faudrait un ou deux haut parleurs, pourquoi pas une série de cubes chacun avec sa fonction qui s’additionneraient selon la combinaison souhaitée. Pourquoi préférer le modulaire au tout en un ? Peut être la dimension ludique, jeu de construction ou bien le sentiment qu’un produit industriel peut donner lieu à un semblant de personnalisation prédéfinie.

17 décembre 2006

In Touch [Listen, I’m Here (2)]

Enregistré dans : interactive installation, evolution, light, sound and music, installation — moben @ 15:35

Evolution of Listen I’m here

In Touch

Two laser beams meet in a cloud of steam, at the very centre of the space when two people calling the same pre-determined phone number are connected together.

When anybody, from the physical space, cuts the line of the beam, the communication is interrupted.

30 novembre 2006

Listen, I’m here!

Enregistré dans : interactive installation, Net, light, sound and music, installation — moben @ 20:22

At the very centre of the white box, a dot of light, floating.
The intersection of 2 laser beams.

I'm here!

A continuous sound made of thousands of voices coming from real time or pre-recorded phone conversions. Something close to white noise but different enough to make the audience feel the origin of the sound.
When visitors cut one of the beams, the sound stops.

I'm here! now

Everything happens as if the contact of the two beams would make the whole communication process possible.

Stolen Life

Enregistré dans : interactive installation, light, installation — moben @ 9:40

Deux concepts marquent la création du XXième siècle dont la portée métaphysique n’aura échappé à personne malgré leur éloignement apparent :
L’idée que le regardeur fait le tableau et l’idée que la vie d’une représentation puisse dépendre de son propriétaire (le Tamagotchi)

Les deux trahissent le fait que les représentations peuvent, par nature ou par construction, partager avec le monde qu’elles représentent une propriété fondamentale qui constitue la base d’un grand paradoxe métaphysique: notre incapacité totale à changer durablement l’ordre des choses et le sentiment d’infinie responsabilité qui nous habite. Les deux convergent vers l’idée que le monde existerait pour nous et par nous comme pour conjurer le fait qu’il n’en est probablement rien.

Je propose un dispositif qui nous donne la possibilité d’agir par défaut:
Deux salles contigües séparées par une ouverture rectangulaire, fenêtre et tableau. L’une est l’espace du public, plongé dans le noir. L’autre, inaccessible au public, est éclairée - comme dans les tunnels d’autoroute et une installation d’Olafur Eliasson - par de la lumière au sodium dont le spectre très étroit ne nous permet pas de distinguer les couleurs. Dans cette pièce un petit arbre planté. Il ne saurait se satisfaire d’une lumière si indigente en rayonnement.

Stolen LIfe

Le dispositif de survie

Le dispositif d’observation

L’image
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