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10 juillet 2008

Quarxs movie

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Quarxs Movie

Player : François Schuiten

Au début des années 90 je réalisais avec la complicité e François Schuiten et Benoît Peeters une des toutes premières séries en images de synthèse 3D : les Quarxs. Après une première série de 12 épisodes largement récompensée sur le plan international et diffusée sur France 3 et Canal + en prime time, la seconde série n’a pu se faire. A l’époque la directrice des programmes jeunesse de France 3, particulièrement visionnaire, avait décidé que l’image de synthèse n’arriverait jamais à toucher le jeune public et qu’en conséquence elle ne donnait pas suite. La série s’est donc arrêtée là. Après un projet inabouti de jeu vidéo (1994) nous nous sommes lancés avec François Schuiten dans la conception d’une version long métrage. Entièrement défini dans sa trame narrative et son approche stylistique, le scénario est resté inachevé. Peut être parce que la mutation dans l’imaginaire collectif du concept d’accident opérée par le 11 septembre fragilisait la symbolique du projet.

Résumé des épisodes précédents : Un chercheur en crypto-biologie comparée à découvert, du moins le croit-on au vu des documents qu’il transmet aux médias, une espèce vivante, invisible et omniprésente, qui défie les lois de la nature. En référence aux ‘’quarks’’ de la physique, hypothèses difficilement observables et localisables, il décide d’appeler « Quarxs » ces êtres qui remettent en cause les principes établis de la physique, de la biologie, de l’optique. Ainsi apparaissent le spatio striata (qui n’existe qu’un centimètre sur deux, le partioscopa Dextra (visible qu’à droite), le polymorpho proximens (qui prend la forme des objets qu’il approche) et autre reverso chronocycli (qui inverse le temps) qui selon ces documents, partageraient avec nous l’espace vital sans que nous ne les ayons jamais rencontrés.
Pire encore ! Les Quarxs constitueraient la seule explication définitive de l’imperfection du monde. La première phrase du synopsis n’était-elle pas :
« Au commencement… Dieu s’est trompé ! ».

La série étant entièrement réalisée en images de synthèse 3D il me paraissait pertinent de situer différemment le long métrage. Pour celui-ci, en mélangeant prise de vue réelle et effets spéciaux, nous entrons dans une écriture narrative proche de celle du film d’action : disparition d’Arnold Troefek, brillant chercheur en crypto-biologie comparée accusé d’avoir mystifié la planète en communiquant des documents douteux sur des créatures probablement imaginaires. Sa fille, jeune archéologue élevée loin de ses parents, part à la recherche de son père. Après de nombreuses péripéties qui la conduisent, en compagnie d’un jeune chercheur américain, elle finit par retrouver sa trace. Il est poursuivit par les géants des télécoms qui semblent s’intéresser à ses dernières découvertes. Les catastrophes se multiplient sur la planète et lui seul paraît connaitre l’explication du phénomène. Le film est étrange dans sa matière même: l’image se dégrade parfois sans qu’on puisse se l’expliquer. A moins que le dispositif d’observation des scènes soit autre chose qu’une simple camera…

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