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Spectacle Chorégraphique
Player : Marianne Descamps, Wolf Ka
Nous parlons du Pavillon Noir, centre chorégraphique d’Aix en Provence.
Le projet : Un spectacle chorégraphique dans le noir total. Les danseurs sont munis de casques de spéléologie. La lampe sur le sommet du casque est focalisable. Elle projette un faisceau tubulaire ou conique. Le spectacle se déroule en plusieurs temps.
Acte 1 : fumée. C’est le faisceau tubulaire qui est visible. Les rais de lumière définissent des espaces, explore la salle et le public, crée des surfaces, jouent la parallèle ou l’intersection. La chorégraphie contourne ces frontières de lumière, ces obstacles qui révèlent ceux qui les approchent.
Acte 2 : la fumée s’est dissipée. C’est l’impact de la lumière qui devient visible sur les parois de la cage de scène. Ces surfaces contiennent des zones blanches sur lesquels les points d’impact lumineux viennent s’écrire. Un tulle pourrait fermer l’avant scène pour recevoir la lumière comme dans Cent objets pour représenter le Monde de Peter Greenaway. Dans la scène 1 le même tulle pourrait retenir partiellement la fumée
Acte 3 : les faisceaux lumineux s’élargissent pour devenir coniques. C’est l’orientation de la tête du danseur, expression de son regard, qui éclaire un autre danseur. S’éclairant l’un l’autre, les danseurs rendent visible la chorégraphie jusque-là strictement lumineuse.
Wolf évoque le fait qu’il a utilisé un caque comme ceci et qu’il ne serait pas étonnant que Preljocaj ou Frédéric Flamant aient travaillé en ce sens.