See below first

The Switch is an object you can put somewhere on a wall at home. You can get as many remote controlled power sockets as you want. You plug radio, TV sets, light music etc… anything that you or your friends can switch at random as if deciding to change would not be deciding for what.
See below first
Player: Jean-Paul Fargier
They are videos made without a specific beginning and ending. Why not to use the Reality Switch to commute from one another; seeing them on different walls of the dynamic white box?
Obsessed by converting the world in what it should be, we need a unique control which will give us the feeling of an almost controlled ultimate power.
I propose a series of works around a unique switch.
Inside the white box, at the middle of the front wall: a switch. It is the only visible element of the exhibition. The visitor is irrepressibly compelled to push it.
Then things happen.
Not necessarily the same, not necessarily in the same order.
The switch editing is an old trick for a new kind of life zapping.

Samples :
Switch on
Of course the light can be deemed and we understand that it was coming from the walls themselves.
Switch again
One of the walls becomes a screen and we are inside an elevator going up.
Switch again
A nice kitchen well designed with an “ideal†family enjoying lunch.
Switch again
We are in the dark. The sound around us gives the feeling to be in the street, in the middle of a crowd.
Switch again
An ongoing TV program

Switch again
Images all around the white box. Snap shots. Black and White. Blurry picture nicely framed of the actual visitors captured when coming in.
Sound : People during a contemporary art exhibition opening. Drinks and gossips.
Switch again
One wall/screen becomes the window of a sky scrapper. The sound gives the feeling that something big is coming to us. We see a huge plane coming right to us. When it is big enough to obscure the whole window, and when the sound reaches the climax, everything becomes normal again. Before the impact.
Switch again
We are in the dark looking for the switch. Sound like rats moving on the ground.
The list is unlimited
Wallpaper
Dans l’univers confiné de l’ordinateur, il est une catégorie d’information considérée comme de moindre importance que celle qui est mise à la corbeille.
Ce que l’on jette semble valoir plus que ce que l’on coupe.
Si l’on s’intéresse à l’écologie de l’espace de travail, il faut prendre en compte ce qui est délaissé au point qu’on ne sache pas quel équilibre précaire, sémantique ou mémoriel, pourrait se voir, avec le temps, remis en cause par cette inconséquence.
Introduisons une fonction qui conserve, comme la corbeille sur le bureau de l’ordinateur, tout ce qui est coupé : textes, sons, chutes de vidéo ou d’images recadrées. Tous ces fragments jugés inutiles au point qu’on ne nous demande même pas de confirmation pour leur élimination et qu’aucun lieu-tampon (comme la corbeille) ne constitue pour eux un purgatoire parfois salvateur.
Il faut penser aussi à recycler afin qu’un jour, de la résurgence de ces fragments surgisse un message que la précipitation quotidienne aurait ignoré.
Deux projets possibles qui recyclent simultanément le physique et le numérique.
Récupérons d’un côté ces laissés pour compte de l’information et de l’autre le papier des corbeilles physiques rassemblant les rebus de l’imprimante.
De ce papier recyclé produisons du papier toilette et du papier-peint sur lesquels, éliminés pour l’un, valorisés pour l’autre, les parias de l’information achèveront dignement leur destin.
Effet d’optique
Puisque l’on peut suivre sans effort les dérives du regard sur l’image, imaginons une forme déviante de la stéréoscopie, supposée rendre «solide» le regard, construisant un espace pervers, de l’ordre de ceux qui se confondent en effets de plaisir, dans lequel la distance relative augmente avec l’intensité du regard sur la chose.
Plus tu m’intéresses, plus tu me sembles loin.
L’objet du désir, convu plus que convoité, sans dégradation linéaire - réduction perspective de la taille apparente - s’éloigne du regardeur, voyeur mal vu de la scène. Ce n’est pas ici le transtrav («effet Husum» disent les exégètes de l’optique cinéphilique contre nature) de gaie mémoire, mais le trouble définitif du sens en dérive, de l’inassouvi enfin hors d’atteinte.
Le mapping serait-il la mutation numérique de la métaphore ?
Les tropes s’attrapent par paire, de nos jours binaires où de paires en pairs chacun trouve un compte plus ou moins bon, relativement satisfaisant, et certains termes qu’on pourrait traduire par transposition, plaquage, nappage, cartographie prennent un sens singulier et néanmoins délicieusement révélateur.
Nombre d’œuvres qu’on tague numériques fondent leur dimension poétique sur l’art du mapping. Il n’est pas question ici de technologie, mais de transposition, au sens rhétorique et musical du terme.
Quand les chaînes causales rejoignent les associations poétiques, le mapping trouve une place attendue et confortable. Les faits se plaquent l’un sur l’autre sans que pour autant l’excitation esthétique opère.
Projet :
C’est ainsi que le spectateur, esclave et maître du spectacle, peut voir l’image ciller au rythme de ses paupières qui trahissent l’ennui comme l’excitation. Quand les phases béantes de cette intermittence vomissent le flot mal digérée de la télé. Le zapping piloté par le papillon qui dans sa cage, de l’aile, coupe le flux continu de la télécommande qui dit quand et comment l’image suffit. Le battement devient le nombre et les programmes s’enchaînent en plans débridés. Le montage asservi, à rien, sinon à l’alea du libre cours du corps sans sens, à la rythmique physique, pertinente au-delà des signes en suspens. C’est ici la chaleur qui pilote le lépidoptère. Elle nous dit qu’ailleurs, à Sydney, le soleil faiblit. Lui qui se reflète sur les lunettes miroir d’une pin-up qui se gratte d’aise face à la l’image en ligne d’un bellâtre qui luit s’en fout car il pense que l’art est affaire de loto.
Le hasard a ses lois que l’art ne connait pas. toujours.
Player : France Inter, David Guez, Jean-Pierre Balpe
Je me réveille avec l’interview de DG qui raconte comment il envoie un message à sa douce dans le futur. Bonne idée ! Mais que deviennent les mots avec le temps. Comment résonnent-ils coupés de leurs racines. Ne faudrait-il pas songer à offrir une lettre qui toujours vivante, continuera de se développer avec le temps qui passe. Une lettre qui progressera, se ramifiera, multipliera les bourgeons littéraires et les éclosions flamboyantes. Le Net n’est pas qu’un mode de transmission, c’est aussi un espace symbolique qui joue du temps comme l’image joue du plan. La seule forme possible, non inerte, pour un message reçu dans le futur qui ne resterait pas lettre morte, est une lettre susceptible d’évoluer superbement, voire de se faner et de s’autodétruire en l’absence de lecteur pour la recevoir.
Projet de carrière d’artiste
Player : Haunted de Chuck Palahniuk
Qui a dit : un bon artiste est un artiste mort?
Ceci est une fiction et Chuck Palahniuk, que je n’ai pas l’heur de connaitre, n’est pour rien dans l’hypothèse suivante. Ce n’est pas son livre dont le titre est si mal traduit en français (A l’estomac pour Haunted) qui est une véritable mine de suggestions artistiques. Ce n’est pas lui non plus qui suggère que pour devenir un artiste célèbre il faut tuer ceux qui occupent la place et que certains collectionneurs et certains galeristes seraient prêts à payer pour cela.
Sans même pratiquer la chose au point que l’assassinat devienne un des beaux arts, il peut devenir une pratique suffisamment systématique et radicale pour que l’auteur soit apprécié - et c’est là l’originalité de la proposition de celui qui n’est pas Chuck Palahniuk - non pour la beauté du geste, mais pour les places qu’il lui fait gravir dans le gotha de la création contemporaine.
Ne laissons pas la psychanalyse s’emparer de telles hypothèses.
Jouissons de l’idée que plus la côte d’un artiste est élevée plus sont nombreux les cadavres qui jalonnent sa carrière.
Black Hole evolution
Installation interactive
Dans le projet Black Hole la surface noire aspire physiquement le spectateur. Dans Soul Sucker Une seconde ouverture juxtaposée, de même dimension, nous donne à voir notre image devenue particules de poussières aspirées par l’image absente.
les angoisses du bloggeur
L’art du lendemain est celui qu’on ne regrette pas d’avoir produit la veille.