Open Dump

30 novembre 2006

Core Dump

Enregistré dans : the dump, note, Dump structure — moben @ 21:24

Player : Daniel Miller

Selon Daniel : « Core Dump », c’est la dernière chose qu’on fait dans un moment extrême avant de mettre les pattes en l’air.

5 novembre 2006

NoCArtiste No Comment Artist

Enregistré dans : the dump — moben @ 23:30

Projet de carrière d’artiste

Au delà du Ready Made Artist qui en a fini de traverser le XXième siècle, le No Comment Artist pourrait être celui qui présente les faits, assumant la désignation, non comme gesticulation dénonciatrice (montrer du doigt) mais comme geste ultime, désespéré, pour ne pas dire ce qui est criant.

Le NoCArtiste se satisfait d’extraire du monde ce qui merite d’être rendu visible, sans adjuvant, sans excipient esthétique, et sans garantie que la médecine fasse son effet.
En celà, le No Comment Artist se rapproche du Placebo Artist, qui de l’Hactiviste au militant de la sociologie esthétique traite naturellement les maux qui disparaissent d’eux-mêmes et n’a que peu d’effet sur les maux durables.

NoCA No Comment Art

Enregistré dans : the dump — moben @ 23:18

Trouvé sur Google :

No Comment Art

4 novembre 2006

Product Placement

Enregistré dans : the dump — moben @ 12:44

Action

Chaque œuvre, dans un contexte d’exposition est sa propre publicité. L’exposition rend publique, mais c’est aussi une « exhibition ». Dans le contexte de l’Entertainment, rendre publique un produit est devenu pratique courante. La fusion entre production et promotion est totalement consommée. Allons jusqu’au bout de la logique du système en proposant d’exposer une œuvre qui est la promotion d’une autre dans un musée ou une collection prestigieuse. La pièce support promotionnel doit reprendre les traits stylistiques de l’art contemporain dans sa variante académique.

the dump neon

Papier Peintre (Wallpaperist)

Enregistré dans : the dump — moben @ 12:11

Projet de carrière d’artiste

Dans la lignée des carrières d’artiste possible, on peut imaginer de consacrer sa vie à la création de papiers-peints à haute valeur symbolique. La surface du monde et son appropriation symbolique prenant le pas sur sa substance, on peut penser, à moindre frais, produire en toute circonstance un revêtement mural signifiant. D’autres projets précédemment mentionnés entre dans cette catégorie.

Appartement Témoin

Enregistré dans : the dump — moben @ 12:09

Installation, papier-peint

Le phénomène semble se généraliser qui remplace la chose par sa représentation commerciale. Dans le discours télévisuel, le programme est officiellement devenu le prétexte et la publicité le texte proprement dit. Notre environnement doit donc s’adapter et les objets qui meublent notre quotidien remplacés par leur représentations tarifée. Le temps d’attention de chaque consommateur potentiel étant la vraie valeur marchande, l’information devient gratuite (web, quotidiens…) supportée dans tous les sens du terme par la publicité.

Wall Paper

L’appartement Témoin est un logement gratuit. Meublé, si l’on peut dire par le papier peint publicitaire qui donne à voir les meubles à vivre, au meilleur prix.

2 novembre 2006

Transe Linguistique

Enregistré dans : the dump — moben @ 16:38

Vous trouvez qu’un projet pourrait intéresser certains qui ignorent tout du français? Vous pouvez proposer une traduction d’un ou plusieurs posts en me faisant parvenir votre version sous forme de commentaire. N’oubliez pas de signer vos traductions ! Votre traduction sera accessible en cliquant sur un petit drapeau corespondant à la langue (que vous aurez pris soin de préciser). Avec tous les remerciements des dumpers réunis.

1 novembre 2006

Thrills

Enregistré dans : the dump — moben @ 18:02

composition visuelle et sonore
Temps réel

Player : TGV, arrêt en pleine campagne.
Le vent caresse une petite butte de terre couverte d’herbe et de graminées qui longe la voie.

Il y a quelque chose de sensuel dans cette caresse et l’on sentirait presque la colline vibrer d’émotion.
Sans le son, nulle violence dans le geste.

shrills

L’herbe complaisante ou réticente réagit au contact comme les poils sur la peau. Certains mouvements plus amples rappellent le glissement des muscles sous la peau frémissante du cheval.
Dans cette relation complexe entre un flux et une matière particulièrement réceptive, on retrouve exprimée la richesse des nuances qui régissent les relations de groupe soumises à des flux d’information ou de pouvoir. Chaque brin d’herbe se courbe sous la caresse puis semble, lorsque le vent s’intensifie, plier sous la pression. S’il émettait un son traduisant d’abord le plaisir puis la résistance enfin la douleur, l’ensemble de la butte expimerait cette rencontre ambiguë en un concert murmuré. Les mouvements plus amples qui suggèrent une réaction de la terre comme un corps musculeux seraient traduits par une autre entité sonore participant au dialogue charnel de la nature qui s’abandonne à elle-même.
Comme à la surface de l’eau distordue par la houle et les vagues, c’est la zone de contact entre les deux éléments, celle qui constitue aussi en d’autres lieux la “peau” de l’architecture, qui traduit la qualité de la relation intérieur/extérieur, résistance à la différence des natures, à l’hostilité possible de l’extériorité, à la tentative de contact. Le dialogue s’instaure quand la matière à la souplesse de jouer la rencontre comme une partition à deux voix ou une chorégraphie à deux corps.

SpeleoShow

Enregistré dans : the dump — moben @ 17:46

Spectacle Chorégraphique

Player : Marianne Descamps, Wolf Ka
Nous parlons du Pavillon Noir, centre chorégraphique d’Aix en Provence.

Le projet : Un spectacle chorégraphique dans le noir total. Les danseurs sont munis de casques de spéléologie. La lampe sur le sommet du casque est focalisable. Elle projette un faisceau tubulaire ou conique. Le spectacle se déroule en plusieurs temps.

Acte 1 : fumée. C’est le faisceau tubulaire qui est visible. Les rais de lumière définissent des espaces, explore la salle et le public, crée des surfaces, jouent la parallèle ou l’intersection. La chorégraphie contourne ces frontières de lumière, ces obstacles qui révèlent ceux qui les approchent.
Acte 2 : la fumée s’est dissipée. C’est l’impact de la lumière qui devient visible sur les parois de la cage de scène. Ces surfaces contiennent des zones blanches sur lesquels les points d’impact lumineux viennent s’écrire. Un tulle pourrait fermer l’avant scène pour recevoir la lumière comme dans Cent objets pour représenter le Monde de Peter Greenaway. Dans la scène 1 le même tulle pourrait retenir partiellement la fumée
Acte 3 : les faisceaux lumineux s’élargissent pour devenir coniques. C’est l’orientation de la tête du danseur, expression de son regard, qui éclaire un autre danseur. S’éclairant l’un l’autre, les danseurs rendent visible la chorégraphie jusque-là strictement lumineuse.
Wolf évoque le fait qu’il a utilisé un caque comme ceci et qu’il ne serait pas étonnant que Preljocaj ou Frédéric Flamant aient travaillé en ce sens.

COBA Coming Out Bag Art

Enregistré dans : the dump — moben @ 17:33

Player : Isabelle Arvers

Isabelle mentionne les Shoping Bags de Sylvie Fleury. Sans trop comprendre de quoi il s’agit, je propose la création de dispositifs auto-installables à déposer clandestinement dans les musées.

Ça se présente sous la forme d’un sac que l’on oublie négligemment dans une salle intéressante d’un grand musée. Comme une bombe à retardement une horloge déclenche l’ouverture du sac et le gonflage de la structure qui se déploie dans le musée comme une pièce de l’exposition permanente. L’enveloppe du sac se déplie, la base contient une batterie et un compresseur.

Le cartel est cousu à même l’œuvre : COBA, date, auteur.

COB Comi,g Out Bag

COBA la Guerre des Mondes
video : la guerre des mondes

Prévoir plusieurs exemplaires ou variantes dans le cas où le COBA serait détruit par les services de sécurité.

Documenter l’action en vidéo et photo. Il en restera toujours quelque chose.

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