Open Dump

26 novembre 2006

Reversed Concept Artist

Enregistré dans : Non classé — moben @ 18:53

Artist career project

One can decide to dedicate one’s artist life to produce concepts out of great master’s work and to publish them online.

Reversed Concept Art (RCA)

Enregistré dans : Non classé — moben @ 18:36

player: Florence Benayoun

To know if the “concept” is valuable by itself, we should try to produce the concept out of an existing piece of art. Preferably a good one!

From Marcel Duchamp’s Fontaine:
Put a trivial object on a sculpture base in a gallery, give it a metaphorical name and sign it.

From Picasso’s Guernica:
Make a painting about Guernica tragedy. Use black and white paint. Do it big enough to impress the viewer. Paint the light as a cut out surface. Cut everything you try to depict. Distribute eyes on the face were you find enough space. Put fingers at random at the end of what should be arms and legs…
And try to do it well…

Picasso Duchamp

Should I try with Piero Della Francesca, Michelangelo and Delacroix?

So what?
1/ The concept doesn’t make the work (we know that already).
2/ Some works could have stayed at the concept state.
3/ Some concepts can be pieces of art if their statement constitutes their best possible achievement. Of course, this is a necessary, but not sufficient condition.

24 novembre 2006

Concept Art For Ever (CAFE)

Enregistré dans : Non classé — moben @ 22:10

Player : Peet Thomsen (BlackBox Gallery, Copenhagen)

Peet asks me about the difference between “conceptual art” and “concept art”

Nothing to say, but an example of what could be “concept art” that “conceptual art” wouldn’t dare to be:

marble

Read on the Dump :
“Why not make a sculpture out of marble ?”

23 novembre 2006

Reality Switch and Sockets (RS&S)

Enregistré dans : Non classé — moben @ 22:44

See below first
swith and sockets

The Switch is an object you can put somewhere on a wall at home. You can get as many remote controlled power sockets as you want. You plug radio, TV sets, light music etc… anything that you or your friends can switch at random as if deciding to change would not be deciding for what.

Video Reality Switch (VR Switch)

Enregistré dans : Non classé — moben @ 22:43

See below first

Player: Jean-Paul Fargier

They are videos made without a specific beginning and ending. Why not to use the Reality Switch to commute from one another; seeing them on different walls of the dynamic white box?

21 novembre 2006

Reality Switch

Enregistré dans : Non classé — moben @ 11:01

Obsessed by converting the world in what it should be, we need a unique control which will give us the feeling of an almost controlled ultimate power.

I propose a series of works around a unique switch.

Inside the white box, at the middle of the front wall: a switch. It is the only visible element of the exhibition. The visitor is irrepressibly compelled to push it.
Then things happen.
Not necessarily the same, not necessarily in the same order.

The switch editing is an old trick for a new kind of life zapping.

Reality Switch

Samples :

Switch on
Of course the light can be deemed and we understand that it was coming from the walls themselves.

Switch again
One of the walls becomes a screen and we are inside an elevator going up.

Switch again
A nice kitchen well designed with an “ideal” family enjoying lunch.

Switch again
We are in the dark. The sound around us gives the feeling to be in the street, in the middle of a crowd.

Switch again
An ongoing TV program

Reality Switch

Switch again
Images all around the white box. Snap shots. Black and White. Blurry picture nicely framed of the actual visitors captured when coming in.
Sound : People during a contemporary art exhibition opening. Drinks and gossips.

Switch again
One wall/screen becomes the window of a sky scrapper. The sound gives the feeling that something big is coming to us. We see a huge plane coming right to us. When it is big enough to obscure the whole window, and when the sound reaches the climax, everything becomes normal again. Before the impact.

Switch again
We are in the dark looking for the switch. Sound like rats moving on the ground.

The list is unlimited

17 novembre 2006

Recycling Cut Outs

Enregistré dans : Non classé — moben @ 10:11

Wallpaper

Dans l’univers confiné de l’ordinateur, il est une catégorie d’information considérée comme de moindre importance que celle qui est mise à la corbeille.

Ce que l’on jette semble valoir plus que ce que l’on coupe.

Si l’on s’intéresse à l’écologie de l’espace de travail, il faut prendre en compte ce qui est délaissé au point qu’on ne sache pas quel équilibre précaire, sémantique ou mémoriel, pourrait se voir, avec le temps, remis en cause par cette inconséquence.

Introduisons une fonction qui conserve, comme la corbeille sur le bureau de l’ordinateur, tout ce qui est coupé : textes, sons, chutes de vidéo ou d’images recadrées. Tous ces fragments jugés inutiles au point qu’on ne nous demande même pas de confirmation pour leur élimination et qu’aucun lieu-tampon (comme la corbeille) ne constitue pour eux un purgatoire parfois salvateur.
Il faut penser aussi à recycler afin qu’un jour, de la résurgence de ces fragments surgisse un message que la précipitation quotidienne aurait ignoré.

Deux projets possibles qui recyclent simultanément le physique et le numérique.

Récupérons d’un côté ces laissés pour compte de l’information et de l’autre le papier des corbeilles physiques rassemblant les rebus de l’imprimante.
De ce papier recyclé produisons du papier toilette et du papier-peint sur lesquels, éliminés pour l’un, valorisés pour l’autre, les parias de l’information achèveront dignement leur destin.

16 novembre 2006

blog skaters at the dump

Enregistré dans : art-merchandising — moben @ 8:31

Dans un espace où se décharge la création, il ne faut pas négliger d’y déverser les doublons, les copies, les plagiats, les synchronies, les rencontres, les similitudes, les gémélarités… au risque d’y laisser la décharge elle même pour qu’elle s’y abîme.

En attendant rendons hommage à The Art Dump.

15 novembre 2006

Pourfendeurs de champs

Enregistré dans : Non classé — moben @ 22:54

Effet d’optique

Puisque l’on peut suivre sans effort les dérives du regard sur l’image, imaginons une forme déviante de la stéréoscopie, supposée rendre «solide» le regard, construisant un espace pervers, de l’ordre de ceux qui se confondent en effets de plaisir, dans lequel la distance relative augmente avec l’intensité du regard sur la chose.

Plus tu m’intéresses, plus tu me sembles loin.

L’objet du désir, convu plus que convoité, sans dégradation linéaire - réduction perspective de la taille apparente - s’éloigne du regardeur, voyeur mal vu de la scène. Ce n’est pas ici le transtrav («effet Husum» disent les exégètes de l’optique cinéphilique contre nature) de gaie mémoire, mais le trouble définitif du sens en dérive, de l’inassouvi enfin hors d’atteinte.

Chez VW, le battement d’ailes de coccinelle ne manque pas d’air

Enregistré dans : Non classé — moben @ 21:36

Le mapping serait-il la mutation numérique de la métaphore ?

Les tropes s’attrapent par paire, de nos jours binaires où de paires en pairs chacun trouve un compte plus ou moins bon, relativement satisfaisant, et certains termes qu’on pourrait traduire par transposition, plaquage, nappage, cartographie prennent un sens singulier et néanmoins délicieusement révélateur.
Nombre d’œuvres qu’on tague numériques fondent leur dimension poétique sur l’art du mapping. Il n’est pas question ici de technologie, mais de transposition, au sens rhétorique et musical du terme.

Quand les chaînes causales rejoignent les associations poétiques, le mapping trouve une place attendue et confortable. Les faits se plaquent l’un sur l’autre sans que pour autant l’excitation esthétique opère.

Projet :
C’est ainsi que le spectateur, esclave et maître du spectacle, peut voir l’image ciller au rythme de ses paupières qui trahissent l’ennui comme l’excitation. Quand les phases béantes de cette intermittence vomissent le flot mal digérée de la télé. Le zapping piloté par le papillon qui dans sa cage, de l’aile, coupe le flux continu de la télécommande qui dit quand et comment l’image suffit. Le battement devient le nombre et les programmes s’enchaînent en plans débridés. Le montage asservi, à rien, sinon à l’alea du libre cours du corps sans sens, à la rythmique physique, pertinente au-delà des signes en suspens. C’est ici la chaleur qui pilote le lépidoptère. Elle nous dit qu’ailleurs, à Sydney, le soleil faiblit. Lui qui se reflète sur les lunettes miroir d’une pin-up qui se gratte d’aise face à la l’image en ligne d’un bellâtre qui luit s’en fout car il pense que l’art est affaire de loto.
Le hasard a ses lois que l’art ne connait pas. toujours.

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