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11 novembre 2006

Das Es (ça)

Enregistré dans : Non classé — moben @ 17:52

Peinture, lumière

Les limites de la perception définissent le territoire du doute. On présuppose que l’œuvre picturale doit tenir de l’énigme pour activer dans l’esprit du regardeur les mécanismes d’interprétation qui contribuent à l’émotion esthétique (que de certitudes ! qu’il faut parfois abandonner pour retrouver intact le plaisir de la chair).

Une toile blanche. Peinte uniformément. Un autre monochrome.
Alors une lumière fugace - qui marque plus par la persistance de l’impression qu’elle laisse sur la rétine que par la durée d’impact réel - devrait créer cette vision. Une sorte de retour forcé du refoulé.

Le regardeur attentif peut distinguer, croit-il, une silhouette qui flotte à la surface mais disparait dès qu’il tente de mieux la voir.

Une surface de leds, derrière la toile, éclaire une fraction de seconde, laissant apparaître par transparence le contenu, le temps d’être absorbée par la surface blanche.

Le sujet de l’apparition n’est révélé au propriétaire de la toile que lorsqu’elle lui est livrée. Le contenu n’est déterminé par l’artiste qu’à la suite dune discussion plus ou moins longue avec le futur collectionneur. Le message subliminal lui est destiné.

Das Es

Un commentaire »

  1. bonjour,
    je sui a la recherche du nom de cet artiste ! je l’ai vu en 2005 a la fiac et je voudrais vraiment me documenter sur son travail. merci d’avance
    jean baptiste

    Commentaire par hardoin — 8 octobre 2007 @ 13:32

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