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17 mai 2012

L’Art plus que contemporain (ART+qC )

Enregistré dans : Non classé — Florence Besancon @ 14:39

DoughWheeler
Installation view of Doug Wheeler, SA MI 75 DZ NY 12 (2012). Image via
David Zwirner

Interrogations sur le devenir de l’art contemporain
Dans ce que nous propose l’art aujourd’hui, qu’est-ce qui sera encore là demain ?
L’exposition « 2062 » à la Gaité Lyrique me rappelle ce projet resté dans les poubelles de la création. C’est un projet d’exposition associée à une publication que je souhaitais réaliser en 2008. Le projet, ambitieux, supposait de comprendre comment les faiseurs de tendance en art contemporain sélectionnent les œuvres et les artistes qu’ils exposent. Comment les lieux présentant l’art aujourd’hui traduisent les formes de monstration à venir ainsi que l’évolution du statut de l’œuvre exposée.
Afin de mieux appréhender l’art de demain et sa monstration, je suggérais tout d’abord de parcourir l’histoire récente de l’art contemporain : remonter le court de l’histoire depuis les années 50, depuis l’apparition de l’expression « art contemporain ». Que sera l’art contemporain dans vingt ans ? Je proposais une date proche pour que l’impacte de la période actuelle soit perceptible. Les artistes « émergents » seront probablement encore de ce monde, les commissaires qui les extirpent de l’anonymat continueront de développer leur propos sous des formes évoluées.
Une première phase de cette interrogation doit s’attacher à analyser ce qui a fait évoluer la définition de l’art contemporain au travers d’exemples d’expositions, de lieux, d’œuvres et de personnalités emblématiques. Se dégagent alors des références, des personnalités, des lieux et des œuvres historiques qui marquent le présent de l’art et permettent d’entrevoir ce qui dans le présent pourrait nous aider à définir l’art de demain.
La seconde phase du travail préparatoire s’intéresse aux institutions, aux galeries, aux centres d’art – lieux qui s’affichent comme représentatifs de l’art « émergeant ». Suivent une série d’interviews de commissaires, galeristes et collectionneurs. Quels sont leurs choix ? A quel moment ont-ils le sentiment de décider de l’art des années à venir ?
Ces deux volets du projet devraient permettre de dégager un corpus d’œuvres supposées représentatives de tendances fortes qui feront l’objet d’une analyse critique systématique pour en valider la légitimité pré-historique.
Dans une visée prospective, prétexte à une meilleure compréhension des procédures d’inscription des œuvres dans le champ de l’art contemporain, le résultat prendra la forme d’une exposition, contemporaine, nécessairement accompagnée d’un catalogue raisonné des œuvres présentées sous le titre « l’art d’aujourd’hui, en 2032 ».

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