L’idée de ce projet est de représenter le concept même d’internet dans l’espace public. Il s’agirait de montrer internet dans sa version la plus simple, la plus épurée, de donner à voir la simple connexion passive entre deux matériaux informatiques qui diffusent chacun leurs données et ce, de manière continue.
Le dispositif part d’une base simple, à laquelle on peut ensuite agréger des complexités : deux panneaux publicitaires de type « sucette Decaux », installés dans l’espace public à deux endroits différents, sont reliés entre eux, via un système de webcams connectées au réseau internet. Ce que filme l’un s’affiche sur l’autre, et inversement. Ce dispositif peut être multiplié à l’infini, en ajoutant des panneaux et des connexions, et peut également exister à plusieurs échelles, celle d’une ville, d’une région, d’un pays, d’un continent, voire du monde entier.
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Les statistiques montrent que les français, quelque soit leur situation, anticipent la possibilité de se trouver un jour sans logis et sans moyens. Dans ce contexte, chacun se demande ce que serait sa position, comment survivre, comment exprimer son besoin sans perdre la face, comment jouer le jeu à pile ou face quand c’est de survivre au quotidien qu’il s’agit ?
Le métro est la scène où s’exprime le plus clairement la situation de crise : la non appartenance aux deux extrêmes du voyage: le boulot, le dodo. Il est impressionnant de voir ce que certains décident de produire pour crier l’incapacité à quitter cet entre-deux qui devient à leur corps défendant le boulot/dodo de transit.
Produire de la musique, du spectacle, rendre acceptable aux autres ce moment nécessaire de passage. Les passants passent et le quémandeur reste.
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Réaliser, pour achever le projet nouveau réaliste et le transcender dans sa dimension urbaine et sociale, la compression d’un hypermarché.
L’hypermarché Carrefour de Garges-Lès-Gonesse qui alimenta la poésie de mon adolescence transformé en une galette recouverte d’une épaisse couche vitrifiante.
La surface résultante, d’une transparence et d’une brillance parfaite conservera pour les temps futurs le témoignage d’une abondance au détail.
Vu la surface ainsi dégagée il conviendrait de lui donner une fonction:
Une patinoire pour les enfants du quartier.
Une variante pourrait être d’inviter les enfants des pays pauvres (”émergents”, en “accession à la richesse”…) à venir patiner gratuitement.
No Tags
D’où vient le sentiment d’agression qui envahi la personne à proximité d’un inconnu, au téléphone, dans un lieu publique ? Ce n’est pas, bien entendu, le niveau sonore, probablement le même que celui de deux personnes qui parlent ensemble dans le même périmètre. La situation nous paraitrait naturelle en ce cas. C’est probablement l’absence physique de l’interlocuteur en ce lieu. Comme si tout d’un coup la règle, la convention était brisée. Dans la liste des statuts acceptables, dans un lieu publique, il y a celui de la personne seule, avec ses angoisses, ses regards fuyants ou appuyés, son désir visible de briser la solitude ou au contraire de maintenir la distance. Il a le couple ou le groupe devisant de manière plus ou moins discrète.
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Come back 2003
Un projet qui n’a pas vu le jour trouve toujours sa place à la décharge:
Celui-ci, qui me revient ce matin, l’a probablement bien mérité.
[ARS] n’est pas une parodie de Reality Show. C’est un Reality Show. Il procède de ce que j’appelle la “fusion critique†(juste après la masse critique), où fiction et réalité fusionnent dans des situations critiques pour donner à comprendre, ou du moins à interpréter, sans refuser le plaisir, la distance, l’autonomie et où l’audimarket sert l’interprétation plus que l’exclusion, la diversion plus que le divertissement.
“24h où les composantes de l’art s’expriment sous haute surveillance. Chaque acteur du monde de l’art jouit pour 24h d’une pièce de la Friche - La Belle de Mai, d’un espace de visibilité totale. Il esquive ou s’expose au regard permanent des Internautes, en toute liberté, mais sous contrat. Chaque participant peu à son tour inviter la ou les personnes de son choix, sans limite de nombre mais une seule à la fois, qui partageront ses 24 d’intimité surveillée…â€
exhibition-publique.net
Evolution of Art Beat
Another way to materialise the synchronisation of participants’ metabolism is to activate a magnetic field and make it visible like Sabrina Raaf’s ferrofluid sculptures.
So many interactive works are using signals coming from inside as a meaningful/meaningless source of image and sound effects. Let’s try another collective experience!
People are seated in circle around a big subwoofer speaker a finger plugged inside a heart beat detector. The combined rhythms of the 7 participants should, when synchronised, make the light ball float in the middle of the space by the pressure of air propelled by the speaker. Amazing how we can drive our inside body more or less consciously.