Avec le développement des réseaux, la planète a dépassé le stade du village global pour s’accomplir dans la métaphore réalisée du corps global. Tout se passe comme si, après avoir tué Dieu – créé à son image – l’homme en était réduit à rêver un monde anthropomorphe. Dans sa fonction organique, Internet joue le rôle du système nerveux mondial, système de transmission des sensations, positives ou négatives, des douleurs et des plaisirs de la planète. Mais cette entité est schizophrène, ignorant ou reniant des parties de son propre corps, les opposant parfois l’une à l’autre. Par sa langue de prédilection et ses techno-tropismes, c’est un système nerveux filtré, partiel et partial. Dans sa mise en œuvre, la Mécanique des émotions planétaires rejoint alors l’économique et le politique. Dans la confusion, les formes dynamiques de l’information se figent et se réifient pour devenir valeurs d’échange, de l’objet sacralisé à l’artefact de consommation ordinaire comme effet de l’art.
The Mechanic of Emotions is an art opera in 15+ parts
each part can be a statement, an event, an installation, an object, a concert, a performance, a website, a business…
the Mechanics of Emotions (M-E) try not to tell the story of the poetics, economics, dynamics, politics, traffic behind the scene
As a metaphoric organ, the Internet plays the role of the world’s nervous system, the transmission system for all sensations, either positive or negative, pleasures or pains. Nevertheless, this entity is schizophrenic. Excluding or denying parts of its own body, forgetting to consider continents, languages, and communities, because they don’t respect the world press (Media) code: English speaking net connected communities. The language, the location, and the technological level of development determine the accuracy of the Internet feedback of the planet. Internet is a highly filtered, culturally oriented nervous system.
Activating the Mechanics of World Emotions is to evolve at the convergence of economics and politics. In confusion, the dynamic forms of information turn solid and static to become exchange values, from the sacralized object to the artifact of daily consumption as an art effect.