L’auteur est alors le veilleur des mondes possibles, de mondes qui, à l’image de certaines portes, ne sont là que pour nous, à la fois hors cadre et toujours dans le champ de nos interrogations.
Le paysage est nécessairement une représentation.
Le paysage virtuel assume doublement sa fonction.
Non cadré, il devient un environnement symbolique qui fait du visiteur le centre du monde. C’est aussi un monde miroir qui trouve sa source dans celui qui le regarde, quand le monde à explorer puise sa forme et son devenir dans la présence, le comportement et l’action du visiteur. Le monde devient la projection de l’autre à l’oeuvre, la trace dynamique du passage à l’acte, l’in-formation mouvante de la pensée. L’auteur est alors le veilleur des mondes possibles, de mondes qui, à l’image de certaines portes, ne sont là que pour nous, à la fois hors cadre et toujours dans le champ de nos interrogations.
mb janvier 2001